Confiance en son corps et en soi avec le yoga et la sophrologie

May 6 / mila rivault
Selvarajan Yesudian et B.K.S Iyengar sais-tu ce que ces deux grands maîtres de yoga possèdent en commun ? Ils ont tous les deux vaincu leurs infirmités grâce au yoga. Yesudian souffrait d'atrophie musculaire incurable et Iyengar avait eu la malaria et la fièvre typhoïde et était bien chétif quand il commença sa pratique. Bien sûr, ils ne sont pas les seuls, mais cette particularité les a menés à transmettre une forme de yoga adapté grâce à cela, ils ont réussi à ouvrir le chemin à toute une partie de la population qui sans eux n'auraient jamais pu connaître ou pratiquer le yoga et ainsi trouver un mieux-être dans leur existence.
Iyengar a adapté le yoga en introduisant des accessoires pour pouvoir prendre les postures. Toutes les personnes qui pour une raison ou une autres avaient un manque de souplesse, un corps douloureux ou que sais-je, ont pu suivre une pratique adaptée à leur morphologie. 
Yesudian a montré comment rester confiant dans la vie malgré son adversité. Son histoire est tout à fait digne de ces derniers temps. 
1938, le jeune Indien se trouve en Hongrie qui vient juste d'être annexée par l'Allemagne nazie. Il n'est pas venu pour enseigner le yoga, mais curieusement, il reçoit énormément de demandes. Dans son livre Confiance par le yoga, il écrit : "Je n'avais pas la plus petite intention d'enseigner le yoga mais bien d'y apprendre la médecine et l'édcuation physique pour pouvoir les comparer aux systèmes indiens, les plus anciens aux mondes !" Ses parents,
médecins, souhaitaient qu'il prenne la relève. Peu à peu, Yesudian se retrouve à enseigner le yoga au beau milieu de ce Budapest en proie à la violence, aux déportations, aux arrestations.
1939. La guerre éclate. La plupart des élèves masculins de Yesudian partent combattre. "La panique s'empara de tout le pays. Le service militaire obligatoire fut introduit pour garder les frontières ce qui ne retint pas les Allemands d'entrer en Hongrie et d'en forcer les hommes à combattre avc eux sur le front russe ! (...) Les persécutions des Juifs faisaient rage jour et nuit. (...) 
Ironie du sort, alors que toutes les maisons de son quartier ont été évacuées pour laisser la place aux troupes allemandes, l'école de yoga de Yesudian se trouve juste en face du siège de la gestapo. Sujet britanique, Yesudian court un grand risque de se faire arrêter par les Allemands. Des officiers qui prennent des cours avec lui conseillent de ne pas sortir. Il enseigne alors le yoga la nuit. Pour trouver la paix intérieure, des juifs viennent en secret pratiquer avec lui. Yesudian explique :" je n'ai jamais vu une expression de peur plus marquée que celle que je pouvais lire sur les visages de ces hommes et de ces femmes(....) Pourtant après la méditation, alors que Madame Haish leur inspirait un courage divin, leur visage s'illuminait d'amour et de pardon envers leurs ennemis et ils rentraient chez eux sans plus craindre ni la vie, ni la mort..." Un peu plus loin dans son livre, Yesudian racontre son dur périple au moment de la libération du pays par les troupes russes, qui n'hésitaient pas à brutaliser les civils. C'est ainsi que Yesudian s'est retrouvé arrêté par les troupes soviétiques et a du par des -20 degrés et sans chaussures traverser une bonne partie du pays en voyant chaque jour des personnes abattues en chemin. Il dit que sans le yoga, il n'aurait pas survécu. 
Des exemples comme Selvarajan Yesudian ne sont pas uniques... A ma manière, le yoga m'a sauvé égalemlent de lourds traumatismes, que je raconte dans le livre Stress post-traumatique, les solultions naturelles, paru aux éditions Leduc. Grâce à l'alliance du yoga et de la sophrologie, j'ai réussi à retrouver du bien-être dans mon corps, à le reconnecter à mon mental.

Envie d'en savoir plus sur l'alliance du yoga et de la sophrologie ? Recevoir les informations sur nos prochains événements.

Créé avec