Mila RIVAULT

Yogasophro du bonheur

Petit, ado, adulte ou ancien. Sais-tu quel est le point commun de tous les êtres humains sur terre ? Quel que soit notre âge, nous aspirons tous au bonheur. Mais qu’est-ce qui nous rend vraiment heureux, le sais-tu ?
De tous temps, les hommes s’interrogent sur le bonheur. Les yogis aussi bien entendu se sont penchés sur ce thème. J’adore le yoga… parce qu’à chaque question que je me pose dans la vie, j’y trouve une réponse. Dans cette philosophie, on trouve quatre principales routes vers le bonheur… et également un obstacle majeur… “l’attachement”. Si tu as envie de creuser un peu avec moi sur le sujet, je t’invite à prêter l’oreille durant quelques minutes. Attention, reste bien jusqu’au bout, nous allons également pratiquer aujourd’hui ensemble le “yogasophro du détachement”. Avec ce yoga, je te préviens, nous ne pratiquons aucune posture de yoga. Le YOGAsophro du détachement se situe à un autre niveau. Prête et prêt ?
Bonjour, je suis MIla RIVAULT, alias Mila Parvati sur les réseaux sociaux, créatrice de la méthode YOGAsophro et auteur. Parce que dans la vie, il existe mille et une façons de sortir de la caverne pour se diriger vers la lumière et atteindre le bonheur durable... Chaque semaine, j'oriente les projecteurs sur une nouvelle pensée, une nouvelle technique ou sur une nouvelle trajectoire de vie.
Qui dit bonheur, dit désirs ! Disons, qu’ils symbolisent la représentation de notre moi heureux.
La philosophie védanta du yoga en dénombre quatre sortes..
Premier désir, c’est le dharma. Pour les yogis, nous sommes nés pour accomplir une mission. Cette mission de vie représente notre raison d’être, notre destinée.. Notre dharma.
Deuxième désir : celui-là se nomme artha. Pour accomplir notre destinée, notre dharma, nous avons besoin de moyens… : argent, biens matériels, sécurité, santé… artha n’a rien de grossier, il est spirituel, car il permet la réalisation de notre objectif le plus noble sur terre. Notre dharma.
Ensuite 3ème désir vient Kama, kama, lui, c’est aspirer aux plaisirs sous toutes ces formes. Et enfin 4ème désir, c’est Moksha. Moksha, est l’aspiration à la réalisation spirituelle… et à la libération utilme… de toutes les souffrances. Moksha, c’est le désir de vivre en paix et en harmonie de façon durable, de connaître la vérité ultime et de se fondre dans le paradis éternel. Bon, je l’appelle paradis, et chacun possède son mot …
Suivant l’étape où nous nous trouvons dans la vie, les désirs peuvent tendre plus vers une de ces 4 formes… dharma, artha, kama, moksha…
Alors…. Es-tu en train de chercher un sens à ta vie ? Cherches-tu ton dharma ?
Ou bien es-tu en train d’essayer d’améliorer les moyens de ton existence ou encore de vivre dans l’abondance ?
Es-tu en train de chercher plus de plaisir
Cherches-tu le paradis éternel.
Quel est le désir qui prime sur les autres ?
Je t’invite à réfléchir durant deux ou trois minutes sur ce sujet et à noter tes réfléxions
La première cause de souffrance chez l’être humain, selon la philosophie, n’est pas le désir, mais l’attachement au désir.
Quand le désir est contrarié, que l’on rencontre un obstacle sur notre chemin, la souffrance n’est jamais loin… On connaît la frustration… Mais, il y a aussi le fruit du désir… quand le désir est atteint… et que le fruit est à portée de main… n’existe-t-il pas la peur de le perdre ? Voilà pourquoi,le yoga prône le non attachement. Vaïragya..
Vayragya ne veut pas dire le renoncement, mais le non-attachement, La différence est aussi subtile qu’importante.
Si j’aime le chocolat, j’en mange et je m’en délecte. Le jour où j’en ai plus, je n’en mange pas. La différence subtile se situe dans la réaction du mental. Est-ce que mon mental a fluctué le jour où je n’ai pas pu manger du chocolat ? J’étais frustrée ? Je me suis sentie nerveuse ? Et bien, c’est le signe de l’attachement au chocolat. La frustration et la nervosité signent la présence d’un inconfort, d’une souffrance… Même minime…
Pratiquer vayragya, ce n’est pas se priver de chocolat pour la vie… C’est observer les fluctuations de son mental… et accueillir ce qui se présente… Vayragya est proche de l’observation… du regard neutre posée sur une onde du mental que l’on pratique en sophrologie.
L’observation des phénomènes dans le mental, permet une mise à distance qui nous rappproche de vaïragya. Petit à petit, nous apprenons ainsi le détachement. L’accueil des phénomènes au sens sophrologique du terme apporte une mise entre parenthèse..
Le mot sans jugement possède une force incroyable !!! Sans jugement, j’accueille la frustration… je la regarde, je l’observe, je l’accepte, j’écoute son message, et l’action qu’elle me demande d’entreprendre… et c’est dans l’acceptation, que je peux reprendre le cours de ma vie… autrement.
Je vous invite à présent à vous poser confortablement sur une chaise, sur un lit, sur un canapé, ou encore mieux sur votre tapis de yoga. Prenez une posture de lâcher prise… De préférence allongée, mais si vous préférez resté assis, c’est ok.
 Pour écouter la méditation guidée et la pratiquer, clique sur le player plus haut.
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