La bonne nouvelle, c’est qu’il est toujours possible de se relever… La résilience n’est en rien innée. Elle peut se développer au fil du temps. Une des caractéristiques clés des personnes les plus résilientes est l’optimisme et la pensée positive. Les plus résilients sont capables de transformer leur drame en une opportunité presque “merveilleuse”. Leur côté pro-actif les mène à chercher des solutions plutôt que de rester engluée dans le problème.
A mon sens, une des étapes les plus décisives pour se relever est la capacité à réguler ses émotions. Une part de l’intelligence émotionnelle est innée… Certains, de toute évidence, excellent pour comprendre leurs propres émotions, les gérer, mais également percevoir et cerner celles des autres et communiquer avec dextérité en fonction de ces différents paramètres. Mais, l'intelligence émotionnelle, tout comme la résilience, peut également se développer en suivant une thérapie ou bien en s'adonnant à la sophrologie ou au yoga, encore mieux aux deux.
Ce qui est compliqué avec les émotions, c’est leur complexité. Certains modèles de classification affirment qu’il existe en tout entre 6 à 10 émotions de base : cela inclut la joie, la tristesse, la colère, la peur, le dégoût, la surprise, la confiance, l'amour, la honte, la culpabilité, l'envie, la jalousie, etc. Mais d’autres modèles, plus récents, proposent une plus grande diversité, allant jusqu'à plusieurs centaines d’émotions.
Encore plus complexe, c’est le côté subjectif de l’émotion, car, selon les individus, les cultures et le contexte, elles peuvent être vécues différemment. De plus, elles peuvent se mélanger, se transformer ou s'exprimer différemment d'une personne à l'autre.
La sophrologie nous aide à mieux comprendre les émotions et à renforcer une attitude positive dans la vie. Sa grande force réside dans le fait qu’elle nous éduque à rester connecté au corps et à observer les phénomènes qui le traversent… dont l’émotion bien sûr… Souvent, elle nous enseigne à souffler sur les émotions difficiles… pour s’en libérer. Souffler l'émotion est bien évidemment efficace pour l’apaiser. Une partie de nous reconnaît sa présence. Et le geste physique donne le sentiment de sortir de l’impuissance, dans des moments où l’on peut se sentir submergé. Cela désamorce... ce qui doit l'être.